Clinicat Cardiologie

 

Clinicat en Cardiologie des Animaux Sauvages et Exotiques

de la Fondation Un cœur, de la Veterinary Cardiology Medecine and Surgery Association et de l’association Yaboumba

 

Introduction

Alors que la connaissance des maladies cardiovasculaires chez le chat et le chien continue de progresser rapidement, un certain nombre de facteurs entravent encore le diagnostic et le traitement de ces mêmes affections chez les animaux sauvages.

Face à la multitude de taxons, tous spécifiques dans leurs physiologie et anatomie, les normes électrophysiologiques et ultrasonores cardiovasculaires sont rarement évaluées ou ne sont pas facilement disponibles pour le vétérinaire. L’établissement d’un diagnostic d’affection cardiovasculaire reste ainsi difficile en raison de la faible pertinence des valeurs individuelles mesurées par manque de bases de données objectives. Les connaissances de la physiologie de base font aussi défaut eu égard à l’immense variété des espèces rencontrées. A ceci s’ajoute, chez ces animaux si particuliers, l’absence de signes pathognomoniques, voire parfois l’absence de signes cliniques, héritage de leur comportement sauvage défensif.

Le concept d’un Clinicat en Cardiologie des Animaux Sauvages et Exotique est totalement novateur. L’objectif est de contribuer à l’apport de connaissances relatives à l’anatomie, la physiologie, le diagnostic, et le traitement des maladies cardiovasculaires dans petits et grands mammifères sauvages, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens, de poissons et même de certains invertébrés.

Certes, des articles scientifiques existent sur certaines de ces thématiques. Mais les conduites et outils diagnostiques ante mortem font encore cruellement défaut pour de nombreuses espèces.

Ce clinicat, outre son important potentiel pédagogique pour la médecine zoologique, contribuera à rassembler et mettre à jour les connaissances actuelles, et surtout à découvrir et développer les vastes domaines encore inconnus de la cardiologie des animaux sauvages.

 

Organisation du Clinicat

Les cliniciens seront basés essentiellement à la Ménagerie du Jardin des Plantes. Les mentors seront le Pr. Valérie Chetboul, le Dr. Norin Chai et le Dr. Lionel Schilliger. Les cliniciens pourront être amenés à travailler dans d’autres institutions partenaires.

 

Objectifs du Clinicat

Les cliniciens de ce programme de 6 mois recevront une formation state-of-the-art en médecine des animaux sauvages et exotiques, focalisée sur les thèmes cardiovasculaires et ce, sur tous les taxons, y compris les invertébrés, poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et les mammifères (terrestres et marins).

 

La réussite de l’internat passera par :

 

  • l’engagement et la participation active du clinicien dans la médecine et chirurgie des espèces rencontrées dans les Institutions mères et partenaires.
  • le développement des compétences cliniques dans le domaine de la médecine et particulièrement la cardiologie.
  • une compréhension de l’élevage et de la nutrition spécifique au maintien de chaque taxon dans la collection, y compris les détails de la qualité de l’eau.

– une connaissance de l’anatomie, de la parasitologie, la pathologie, la physiologie, la pharmacologie, la médecine préventive, la toxicologie appliquée aux espèces généralement présentées dans les établissements zoologiques, en rapport avec la cardiologie.

– l’organisation de temps approprié pour compléter la recherche clinique, lectures de la littérature récentes, et préparation de manuscrits.

  • la préparation et présentation de manuscrits au minimum à un congrès international.
  • le développement d’une compétence en enseignement par l’organisation et l’animation de séminaires pour étudiants.

 

Admission

Les prétendants au Clinicat devront être diplômés d’une école vétérinaire accréditée par l’European Association of Establishments for Veterinary Education (EAEVE). Ils devront posséder un sens moral et éthique pour la profession vétérinaire.

Chaque année, les deux principaux mentors choisiront un clinicien.

 

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Asie Cambodge Social

Valorisation des richesses locales (faunistique et culturelle), lutte contre la pauvreté, appui à l’équité social   1-  Edition de livres cambodgiens écrits et illustrés par les bonzes en 1965, riches de dessins d’animaux et relatant des légendes traditionnelles. Ces ouvrages ont été distribués à la pagode de Krapeu Chhaet, dans la province de Kandal ainsi […]

Asie Cambodge Villages 2006

Expertise vétérinaire pour des villageois au Cambodge

Expertise vétérinaire dans un village reculé au sud de Phnom Penh en 2006.
Le chef d’un village nous a sollicités pour des conseils vétérinaires sur les élevages de sa commune. Comment il a eu de vent de notre présence reste un mystère… Il reste que nous avons donc accédé à son village par le fleuve, identifié les principaux problèmes qui nous semblaient « facilement » résolvables et donné des conseils zootechniques. Nous avons également effectué des examens cliniques sur quelques spécimens… le tout en cambodgien.

(cf rapport de Mission 2006 novembre Cambodge)

Asie Cambodge Apiculture 2006

Initiation d’un projet pilote Apiculture au Cambodge

Description 
Au Cambodge, l’exploitation intensive de certaines ressources naturelles (déforestation, braconnage, apiculture de cueillette) a des effets néfastes directs et indirects sur la biodiversité. Ce projet pilote de création d’une apiculture raisonnée a pour objectif de développer localement une micro-économie alternative, respectueuse de l’environnement. Il s’intègre dans un programme fondé sur un développement durable, programme de conservation et de valorisation de la biodiversité de ce pays.

Finalités
Les objectifs à moyen- long terme sont de :

· Maîtriser une ressource très faiblement exploitée et substituer une apiculture mobiliste raisonnée à l’apiculture de cueillette intensive qui aboutit à une destruction de colonies et à la raréfaction des abeilles sauvages d’espèces autochtones.

· Eduquer et sensibiliser la population concernée par le projet à l’importance de leur environnement et en particulier au problème de la déforestation massive (notamment exploitation de bois précieux), responsable de la raréfaction de nombreuses espèces sensibles. Ce projet se veut initiateur d’un cercle vertueux en impliquant les populations locales dans la protection de leur environnement : le développement de cette ressource nouvelle que constitue l’apiculture est en effet étroitement lié à la préservation des forêts.

· Permettre aux populations autochtones de produire elles même du miel (source d’énergie et de commercialisation), de la cire (confection de bougies traditionnellement utilisées dans les rituels bouddhistes) et de la propolis (antiseptique et antirouille biologique). Le développement de ce projet mènera probablement à la constitution d’une micro-économie locale dans des zones tampons ou proches d’aires protégées. Synonyme de développement durable, elle pourrait représenter une alternative à certaines pratiques actuelles, nuisibles pour l’environnement (par ex. braconnage à des fins commerciales).

Méthodologie

· Cours d’apiculture au personnel de l’Administration forestière, central et régional

· Edition d’un manuel d’apiculture

· Choix du lieu pour le projet pilote (construction d’une structure pédagogique de base)

· Fourniture de ruches et de matériel apicole

· Identification des

· Production de miel et aide économique de la population locale

· Control et entretien des ruches et des connaissances locales

Les acteurs

· Yaboumba et la SECAS (coordination)

· Muséum National d’Histoire Naturelle (apport scientifique)

· Ministère de l’agriculture, des forêts et de la pêche (partenaire officiel et crédibilité institutionnelle)

Activités réalisées

· Invitation des personnels du ministère de l’agriculture du Cambodge en France pour une première approche de l’apiculture et pour montrer un exemple concret de fonctionnement d’un rucher école.
· Récoltes de données sur l’apiculture au Cambodge
· Capture et installation de colonies sauvages au Animal Rescue Centre de Phnom Tamao
· Achat de ruches à Apis mellifera au Vietnam et installation à l’Animal Rescue Centre de Phnom Tamao
· Construction d’un abri pour les ruches
· Formation des personnels du centre par la théorie (vidéos, supports pédagogiques) et la pratique avec la fourniture de kits complets pour apiculteur
· Initiation d’un jumellage Yaboumba – Phnom Tamoa – Université Royale du Cambodge : les étudiants cambodgiens ont des cours théoriques sur l’apiculture mais n’ont jamais eu l’occasion d’avoir des cours pratiques
· Invitation du Doyen de l’Université en France et démonstration / visite dans un rucher école au Parc de Clères
· Prise en charge d’une stagiaire vétérinaire pour le suivi des ruches au Cambodge pendant 4 mois
· Entretien des ruches et indemnisation (en nature) du personnel « apicole »
· Achat de nouvelles ruches à Apis mellifera au Vietnam et installation à l’Université Royale de l’Agriculture à Phnom Penh
· Entretien des ruches et indemnisation (en nature) du personnel « apicole »
· Supervision d’un Master sur l’Apiculture

Voir le rapport de mission : 2006 novembre Cambodge

Asie Cambodge Teuk Tchou 2002

Audit de l’Animal Rescue Center de Kampot (Cambodge) : création d’une vitrine pédagogique vivante pour la conservation, élaboration d’un master plan

Yaboumba, en partenariat avec le laboratoire Pfizer santé animale, a mené du 12 au 14 novembre 2002, une étude d’un parc zoologique dans le sud du Cambodge, le National Animal Resource Center ou Teuk Cho zoo ( » zoo de la rivière « ) appartenant au député de la région, M. Nhim Vanda. Les motivations de cette entreprise ont surtout été l’originalité du concept de ce parc et le réel souci de la conservation de son propriétaire. Cette étude visait plusieurs objectifs : élaboration d’un audit du centre animalier, conception et élaboration d’une brochure du centre, conception et élaboration d’un guide zoologique du centre.

Cf Rapport d’audit : audit-zoo2002

 

Asie Cambodge Phnom Kulen 2006

Aide au projet de renforcement de population du gibbon Hylobates pileatus dans le parc National du Phnom Kulen, (Cambodge) – dans le cadre d’une thèse vétérinaire

Le site exceptionnel d’Angkor masque souvent l’importance tout aussi exceptionnelle de la richesse faunistique du pays. Phnom Kulen, abrite une forêt riche et encore très bien préservée. L’idée est d’étudier et d’évaluer cette richesse pour proposer des actions concrètes de valorisation du site et faire de ce lieu un exemple d’harmonisation entre Nature et Civilisation. De plus, malgré son statut de parc national et les efforts de l’Administration Forestière, persistent encore braconnage et déforestation. Proposer des actions concrètes pourrait aider les forces gouvernementales á préserver ce site et sensibiliser la population locale.
Cette sensibilisation passerait notamment par la proposition de nouveaux débouchés économiques : participation á la protection, à l’écotourisme…
Le projet reste de néanmoins qu’une étude, et l’étudiante n’effectue ici qu’une thèse vétérinaire sans action concrète. Son travail, en revanche pourra servir de base à d’autres projets d’études voire de projets avec des réalisations pratiques.

 

Titre de la thèse :

Mélanie Berthet. « Etude de faisabilité de la réintroduction du Gibbon à Coiffe (Hylobates pileatus) dans le parc national du Phnom Kulen, Cambodge : Premières réflexions ». Thèse vétérinaire, Ecole Nationale vétérinaire de Nantes. 2006

 

 

Asie Wanariset2003

Aide au projet Wanariset i Samboja (Bornéo) : réinsertion dans la nature d’orangs-outans nés en captivité ou arrachés à leur mère par des braconniers.

Cf article correspondant : Wanariset2003
Quel avenir pour les Orangs Outans ? Par Emmanuelle Grundmann

Asie Kalaweit 2006

Aide au programme Kalaweit (Bornéo) : réhabilitation de gibbons, fonctionnement d‘un centre de recherche et d’éducation pour la conservation. (2006)

Kalaweit représente le projet le plus anciennement soutenu par Yaboumba, interpellé autant par le destin du Gibbon que par la personnalité et le courage d’Aurélien Brulé. Il consiste en la réalisation d’un programme pour gibbons captifs à Bornéo, en vue de leur retour à la vie sauvage. En effet, les jeunes sont prisés comme animaux de compagnie mais à la maturité sexuelle (7 ans) l’animal devient agressif et est très souvent abandonné ou tué. Au moment de la capture, les parents ont eux-mêmes été tués.Contrairement à l’orang-outan, il n’existait aucun programme de réhabilitation pour le gibbon à Bornéo.
La réhabilitation ne consiste pas en une simple « réintroduction ». Elle doit avant cela mettre en oeuvre un processus d’apprentissage qui permette la réémergence de comportements « naturels » (alimentation, déplacement, vie de couple, chants). Cela prend plusieurs années. L’essentiel de la réhabilitation se réalise en volière.
Kalaweit est né officiellement en 1997 à Bornéo. Autrefois, petit projet soutenu financièrement par quelques amoureux des gibbons, Kalaweit est devenu le plus grand refuge pour gibbons au monde… Plus de 240 gibbons et siamangs orphelins sont devenus les protégés de Kalaweit à Bornéo et Sumatra !
En Septembre 1999, l’association Kalaweit obtient un protocole d’accord avec le gouvernement indonésien afin de créer le premier programme de conservation des gibbons, incluant :
1. réhabilitation des gibbons orphelins,
2. Information et Education des populations locales
3. Protection de la forêt de Bornéo.
Deux mois plus tard, Construction de la station et de la première cage d’acclimatation. En février 2000 commence la sensibilisation des villageois et des bûcherons. En avril, accueil des 3 premiers gibbons saisis avec l’aide de la police. Au mois de mai, Chanee (gibbon en malais) lance sa première émission de radio et, le mois suivant inaugure la première volière.
Un premier gibbon est relâché : Yola. L’année suivante Yola s’accouplera avec un gibbon sauvage, preuve que la réinsertion en forêt, avec une population de gibbons sauvages est possible.
La rapide extension de Kalaweit depuis 2002 a été possible grâce au soutien de la « Fondation Gibbon » (une organisation suisse privée consacrée à la protection de la vie sauvage en Indonésie). Cette organisation devait être le soutien de Kalaweit pour de nombreuses années. Jusqu’en décembre 2004, les animaux arrivaient par dizaines à Kalaweit, en provenance des refuges financés par la « Fondation Gibbon ». Cela rentrait dans le « programme national » de cette organisation pour mettre fin aux trafics d’animaux… En début d’année 2005, Le directeur exécutif de la « Fondation Gibbon », Willie Smits, informe Kalaweit des problèmes financiers de la fondation. Cette organisation ne peut plus désormais financer Kalaweit qui se voit donc amputé de son principal sponsor ! Cette même fondation arrête ainsi 70 % de ses activités, fermant de nombreux refuges…
C’est aujourd’hui l’état d’urgence à Kalaweit et ils ont (plus que jamais) besoin d’aide ! Kalaweit lance un appel à tous les amis de Kalaweit, aux medias, aux personnalités, aux organisations internationales de conservation et de défense des animaux, et à toutes les personnes sensibles au sort des gibbons ! A ce jour, 5 gibbons, à Bornéo, et 2 siamangs, à Sumatra ont retrouvé la forêt.

Si Yaboumba soutient Kalaweit financièrement, c’est par une aide pratique qu’elle essaye de lui être le plus efficace : don de puces électroniques, de matériel médical.